lundi 12 décembre 2011

de Rome en Palestine,en passant par la Lorraine -à la vie à la mort








Ainsi   du moins je me consolais de la chute de Troie et de ses tristes   ruines,
pensant    que ces destins contraires seraient compensés par d'autres destins.



 Énée,c’est le filament , dans le flux des mots, des verbes et artefacts de toutes les langues et tous les pays d e la planète,

En Iran et en Palestine , les rares distances de l ‘art des rois de la parole sont le rire et le pleurer dans la même page ,et dans la même rapidité d’ expression .

Tout peut partir en pièces détachées , en poussières de souvenirs , en fu­mées, en ronds de fumerolles,tout va se carapater , un jour ou l ‘autre.

Mais,le texte transcende le temps , comme un monument de l ‘ intelligence,comme parole sans fin, hydre à tentacules planétaires naissantes et renaissantes ,« le lu » va che­miner du premier au dernier lecteur. Le lu va être traduit selon l’ apti­tude de chacun.

Il s’ y résigne mais ne perd rien de sa superbe.

En même temps, le lecteur est l ‘envers de la lecture , devrai-je dire le miroir?

Trans­parence aurait- elle la finesse du papier  bible , elle existe encore comme une frontière sans nom,qui peut se moduler de l ‘ un à l’autre , du lecteur au lu.

Une fiction pareille à l ‘art de regarder dans ses souvenirs, faire le ménage dans les rues du magic circus revisitant la première armée de Napoléon sans parade et sans musique dans les neiges russes, momifiée d e froid et privée à tout ja­mais des applaudissements des foules .

Quand le regard satisfait du bienheureux aura largué ses amarres pour l‘autre coté du ri­vage,le texte sera prêt pour une autre  aventure humaine .Il est le lien par excellence,

l ‘organe actif qui ne finira jamais d’ exister



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