jeudi 1 décembre 2011

"Un rayon blanc, tombant du haut du ciel, anéantit cette comédie"-Rimbaud



Je prends ma tête entre mes mains. Je ferme les yeux, je crois que je pense. Je prends la pause.Je fais comme si .

C’est là que je me sens la plus vide,comme ces statuaires en marbre qui me rendent si mal à l ‘aise,
avec leurs yeux bien dessinés , leurs corps rigides, leur attitude figée.
Dans cette incommodité , où suis-je  exactement?
Pendant que la Mère Michel pleure sur son chat ,
que Rodin se déchaîne, en faisant de Camille son otage,
je ne trouve plus la porte de sortie,je frappe à la porte d e mon âme, je  me pince,
 je me lève et je crie : « prends moi  dans tes bras , fais quelque chose, parle  moi ».
Madame la penseuse a déjà eu un coup de bambou sur la cabessa ,la  voie lactée est semée d e constellations ,
l ‘Or du Rhin,
l’Or du Rien. Un peu de ciel en poudre.

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