vendredi 9 mars 2012

Ah ! Si j 'étais riche , frico frico fricosi cofricola






Ma chère République, Reine des orpailleuses, nommer un chat, nommer un matou ce n 'est pas du tout le même couplet; as -tu déjà joué un  Violon sur le toit ? Un matou vagissant sous les toits ? Un agent de change en verve un soir de noces ? Un joueur de fifre ou un joueur de marmite en zinc ?
Ils ont tous en commun de n'être que des orpailleurs de génie , mais rien ne les casserait autant que de mettre leur douce vie dans les mains des mortifères gardes de la cour des comptes.
Donc, même si les ronds dans l'eau du chanteur de Morgana Fata ne respecte plus le mandat de la ménorah ou du croissant , il lui faudra bien opter pour un ordre de marche arrière sans passer par la case Républicaine de ses amours .

Maintenant, rares sont les mages qui prennent le marc de café pour gérer leurs comptes ou pour parfaire leurs stocks options ; avec eux, pas de parpaings dans le mur de béton entre les rois de la no­madisation des sous et les sous des horticulteurs de roses perdus dans leurs serres en Patagonie.
Une once de management, plus un brin de roman feuilleton nous plongent dans les eaux douces de la parodie des ordinateurs mondiaux de transfusion sanguine bénévole si ce n'est que le sang du fisc n'est le sang de chacun d'entre nous .
Même un modeste bafouille de la madone des sleepings ne pourra jamais modifier le génome de l'organisme des banquiers gorgonesques dénouant les anneaux du ring pour répandre leurs biens au populo.
Les vents du Sud et les marées des années de misère ne mèneront vertement à rien de bon dans le monde du cac quarante inondé de
l'or des orpailleurs dans le marais desséché de la République.



Mais revenons au nomade aimant sa vie de roi dans son désert
orienté vers le ring des anneaux de Vénus, le doigt en l'air, la montre en or de la chanson, « clic en or et clac en diams », incapable de montrer le nord à son épouse engourdie dans ses nouilles uni­quement chantées par de vieux copains sur la touche ; il est attentif en dormant, car il ne dort jamais. Même dans son palais, il rêve d'or et d'argonautes en mer de Chine avant de s'agenouiller devant son autel en or massif. Louis le trente-et-unième du nom porte un gramme d'or par centimètre et une tonne de vanité par centimètre carré de chair
Dans ce rêve de citoyenne murie aux plâtres et aux pigments des ornements princiers du vingtième siècle de la Parodie des musi­ciens de la cinquième, je me réveille à moitié nue, ruinée dans mes ambitions artistiques par des vendeurs d'aspirateurs, écœurée des mille façons de ruses malodo­rantes faites pour stigmatiser mes amis de couleurs et de sang, mes frères arabes, mes amis juifs du monde entier, argonautes morts de désir d'habiter un monde juste « visant à revêtir le costume d'Esther ou de Mordekhai sans optique de déguisement, mais avec le sentiment du bon et du juste ».( Rav Yehoshua Rahamim Dufour, Yérouchalayim)

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