lundi 5 mars 2012

Bal des Maudits.




Ma pugnacité inégalée vole dare dare en trois nano 

 secondes aux engage­ments de la gauche prise en 

chasse par un sarkozysme , comme on dirait un 

narcosyzme fictionnaire venu de la pire des armées 

de la campagne du Maréchal Rommel sur l 'air des 

trois Oranges dont Fata Morgana regarde­rait la farce 

d'un Sarkozy la ramenant à un ineffable amateurisme.

Mais en y regardant de plus près je me dis que rien 

ne me distingue des no­mades de mon pays natal qui 

sillonnent le désert à dos de chameau sans se soucier 

du cafouillage des choucas embourbés dans les coins 

mortifères de détritus.

Mon deuxième engagement , vent debout, jette un 

pont d 'amitié vers Wu­kan, ce qui me confirme dans 

un état privilégié d'ubiquité , un pied en Chine et

 l 'autre en Amérique, tel un oiseau à deux pattes 

dansant et le hip -hop et le pas de deux, un peu 

comme Salah , le danseur des rues dont la gestuelle 

m 'a enseignée que la rage du siècle est en marche.

Reste que ma soirée à regarder « the pianist »fut un 

grand moment avec la vie et la mort, un art de mener 

encore plus loin le cataclysme d' un jour de guerre 

dans le pays où la valse et le monastère ont joué la 

plus inconce­vable des monstruosités de la terre, sans

 perdre un seul instant, sans une once de répit dans 

une juxtaposition d' horreurs et de magies venues du 

fond des âges entre des murs de parpaings 

ensanglantés par la mort de joueurs de luth 

amoureux de leur monde .


Une logistique de monstres à visages humains,

 fossoyeurs de la moitié du vingtième siècle ouvrait le 

Bal des Maudits.



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