Ma pugnacité inégalée vole dare dare en trois nano
secondes aux engagements de la gauche prise en
chasse par un sarkozysme , comme on dirait un
narcosyzme fictionnaire venu de la pire des armées
de la campagne du Maréchal Rommel sur l 'air des
trois Oranges dont Fata Morgana regarderait la farce
d'un Sarkozy la ramenant à un ineffable amateurisme.
Mais en y regardant de plus près je me dis que rien
ne me distingue des nomades de mon pays natal qui
sillonnent le désert à dos de chameau sans se soucier
du cafouillage des choucas embourbés dans les coins
mortifères de détritus.
Mon deuxième engagement , vent debout, jette un
pont d 'amitié vers Wukan, ce qui me confirme dans
un état privilégié d'ubiquité , un pied en Chine et
l 'autre en Amérique, tel un oiseau à deux pattes
dansant et le hip -hop et le pas de deux, un peu
comme Salah , le danseur des rues dont la gestuelle
m 'a enseignée que la rage du siècle est en marche.
Reste que ma soirée à regarder « the pianist »fut un
grand moment avec la vie et la mort, un art de mener
encore plus loin le cataclysme d' un jour de guerre
dans le pays où la valse et le monastère ont joué la
plus inconcevable des monstruosités de la terre, sans
perdre un seul instant, sans une once de répit dans
une juxtaposition d' horreurs et de magies venues du
fond des âges entre des murs de parpaings
ensanglantés par la mort de joueurs de luth
amoureux de leur monde .
Une logistique de monstres à visages humains,
fossoyeurs de la moitié du vingtième siècle ouvrait le
Bal des Maudits.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire