jeudi 22 novembre 2012

Génie du ménage à trois avec Dieu en prime





Mettre le mot mère à la place de père, rien de plus.
Amener le mot de père à un genre de mère c’est comme nommer Dieu sans être Dieu.
Un asiatique aurait eu en Chine un enfant qui aurait eu le mauvais goût de naître mi-homme mi-femme, autrement dit une chose entre une fleur et un artichaut. Marié en Chine avec ma mère, il eut la charge de mettre la Chine en état de siège comme géomètre et comme gardien d’une centaine de nains de jardin tous en état de gaité.
Mais cloué sur place de stupeur devant ces cent minois de nains, il eut une idée lumineuse et ramena ma chère maman dans un état de compassion jugé amusant par les marmitons du Général de Brigade de Vincennes.
Animé de jalousie pour deux artistes et un général apparemment sans imagination, le Chinois se mit à nommer Dieu sans savoir qu’il était déjà un Dieu de jade uni à une femme de cœur.
Mais elle, sans savoir ce qui était advenu dans le marchandage des deux artistes du Magic Circus, ne put jamais vendre son artichaut ailleurs que dans un grand centre de primeurs sans prix et sans étiquettes.
Donc étant entre deux chaises comme entre deux arts, confondue par le mot bonheur d’un avenir merveilleux entre trois mères et quatre pères, elle vécut un enfantillage de grandes émotions.
Sans être l’amant de trois mères et quatre pères, même la vie est une joie et la mort un amerrissage dans le troisième type, celui du troisième sexe, celui de la Bienheureuse Vierge Marie qui a été comme l’artiste en voie d’accoucher, sans mettre ses tableaux à la vente, nommant une liste longue de six kilomètres au moins, sans prix.
Pratique occulte du prix à payer, c’est la pratique des nougats mous et des nougats durs.
Ma vie a été d’être l’ami des femmes et l’amant des hommes ; donc je suis un homo-amant de la vie en général et gardien de la reine de mon cœur en bandoulière.
Sans entrer dans le vif de l’art d’être père, je justifie la manière la moins naturelle d’avoir un enfant c’est-à-dire par amour de la vie qui est le plus fort moteur des humains, en terre d’asile pour les homos. De ma conscience de sidéen en cours de nouveau traitement, muré dans son cercueil de mort en vie, je suis le dernier des Mohicans à durer dans le genre des artichauts car ma mère est morte plusieurs fois avant moi.
Mais dans la société des vanités et de mariage entre époux et épouses sans autre urgente signification que de faire des enfants, rien ne me dit que j’aurais été un père de nature différente de celle de mon père.
Donc ma chère mère, qui a été animée de bonnes intention pour me laisser vivre en toute compréhension ma vie, de Sonnet de Pétrarque en Sourire de la Joconde, avec l’art d’être rameau de l’Arbre de la Connaissance, sois bonne et laisse siffler le mérinos des sondages de l’omerta sur la montagnarde armée des romanciers de la Donneuse de leçons menée en carrosse dans le chaos des Mers de la Mariée des Martyrs du Grand Vefour, et garde le mot Amour comme la légion d’honneur sur ton billet de vote du prochain sondage.

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