Après
Edward Hopper. Un rien qui vous saute à
la figure, ça devient un grondement assourdissant comme un tout dans
le ciel des peintres!
Si
l 'art de peindre est déjà en soi un désir
de communication, c'est aussi pour le créateur un acte
avec questions et réponses pas toujours apparentes, soumises à
répétitions, un état quasi obsessionnel de l'assoiffé pour qui
les couleurs parlent, interrogent autant que les lignes, les vides et
les monades du troisième type, un appel implacable de l
'insatiable dont l 'ami du ciel est le moniteur de la survie du
peintre .
-
Que répondre à celui qui se dirait athée , on en a
connu de fameux ?
-
Un peintre est déjà sous contrat avec le ciel .
Quand
le peintre est en rémission , miné par le doute et le péché
d'orgueil, du coté de l ' observateur ce sont d'intarissables menées
de critiques, des montagnes
d'
intrusion dans la chair de l 'artiste qui ne peut argumenter et se
retrouve à l
'état de nouveau -né.
À
ma grande surprise, je me suis même demandée si je m 'arrêtais de
peindre que ferais-je ?
Eh
ben, je me tournerais encore vers le moment Un du commencement de l
'art, vers la peinture magique des années de l’art boréal dont à
ma connaissance le mot peinture était inconnue mais où
la vie était là depuis des millions d'années .
Mais
en dehors du moment Un, un moment Deux a été amené à
son paroxysme où les artistes mènent un combat intensif contre ceux
qui pour atteindre le sommet du monde monopolisent la maudite
vente des armes, comme si un monde de nomades avides
d e money inventaient monde et money juste comme
des jeux de vie soit comme un amoncellement de vies entassées
sous l 'ardoise des comptes bancaires de la Buona Fortuna
du monde supérieur de la planète .
Donc
mes options de vanité et d'affinité visuelle m 'ont amenée à
être l 'un des millions de visiteurs de l 'exposition
consacrée à Edward Hopper au Grand Palais .
Je
parcourais comme dans une caserne la série de ses dessins
publicitaires et
m
'attardais sur les menaçantes visions de sa propre vie.
Ma compréhension artistique fut que je gardais de toutes les
peintures argentiques des meilleures toiles de Hopper un froid, et ce
froid fut confirmé par les toiles de l 'exposition ; en
réalité ce fut un chaud et froid car non seulement je m
'amusais à les regarder mais je me mettais à la
marge du peintre, ainsi je paraphrasais ma chère amie
Luce Caggini qui donnait du monde artistique une vive et
ardente vision monaitarisée de morale .
Dans
ce ménage à trois que font le peintre, le tableau et
l’observateur ,beaucoup de choses vont arriver :1 ,le
peintre est déjà parti donc le la peinture est livrée à un
public
sans visage. 2, le peintre a vendu le
tableau et celui qui l’a acheté a un
regard amoureux valorisant l’artiste et le tableau. 3,
le tableau est petitement muni de trois ou quatre bons
articles de presse et il est partagé entre
deux partis : être définitivement exilé de sa mère patrie,
le monde de la magie de l’atelier vivant au martyr des
réalités de la magie des manipulations des amnésies du
Mont Tabor ou engagé
dans la vie de marquise des genres de la peinture comme un éléphant
dans une extra rôle d' ogre des couleurs et des normes de
permission de mariage entre gays et amours des mondes de la
diversité des sexes .
Donc
Edward Hopper a été ni un grand montreur de vie, ni un grand
meneur d'artisterie en trois temps, mais un sacré magicien des âmes
de la musique des sphères dans un milieu de vie sans vie et sans
joie

1 commentaire:
Bonjour chère Luce. Et si Hemingway s'était mis à peindre. Il nous aurait privé de ses dialogues et de ses soliloques par le truchement desquels nous croyons avoir saisi ce que l'auteur "voulait dire".
Ce peinte, Edward Hopper, me fait penser à Hemingway qui a prêter de la chair à l'idée de désolation, de l'épaisseur à la mélancolie et quelque raison à la folie. Je pense, en fait, que leur oeuvre recèle une valeur a-morale ce qui la prémunit de la "contemplation" de l'observateur et de la "convoitise" de l'acheteur. Une image triviale: une bouteille à la mer vide, sans message, sans sémantique. Enfin si: le destinateur avait connu l'ivresse et se risque à le faire connaitre. Puis, peu importe que cela se fasse ou non.
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