Nous sommes tous monarisés
dans une soupe de mensonges plus ou moins savants , mais mon goût
pour l 'argent est tellement dominé par mon goût pour la célébrité
que je donnerais vie et art d'être morte en vie pour jouer sur les
deux tableaux , sonnant du clairon et battant du tambour pour ne pas
perdre un seul mot de ma montée au ciel avec la garantie de ma
conduite d'animal de concert de trompette de la Renommée .
Avec mon ami Frédéric Nietzsche , on
a décidé de ne jamais réaliser le rare et généreux mariage des
trois oranges tellement séduisant et tellement menteur que ni
artiste ni joueur de flûte ne pourrait bénir le jeu de ses
marginales conjugaisons .
Donc mon amitié pour les monarques du
ciel est de connaître et reconnaître « le gai savoir »
en goûtant la même douceur que le ciel singapourien .
Marier money et artiste , c'est
monétiser le goût de l 'art de la magie des faux soleils sans
prendre le soin de les analyser et de les marginaliser au seuil de
la cité des nomades du grand désert de la Mongolie .
A ma connaissance , peu de nomades
peuvent inonder les sables de leur art d'être uniquement des hommes
de vent et de montagnes du ciel, sans pour autant les arpenter
physiquement. Donc montagne comme mariage des trois oranges,ça
génère trois oranges ondulant sur trois pieds de marmite avant de
se casser le nez dans un vase clandestin, c'est être mourant et
donner la main aux garçons d' ascenseur sans partager le pain et les
menottes des angelots de la célébrité .
Dans cet amalgame d'anomalies du monde
des jeux de nomadisation des artistes de vie sans vie et des morts
sans jus , ou d'amour sans sexe , rien de plus anodin que d' être
un génie ou un mourant , un philosophe ou un gars de Centre-Afrique
, un donneur de sang ou un singapourien bourré de fric .
Maintenant , être immensément pauvre
ou petitement riche c'est le top du top du monde des armées
d'artistes de la belle mariée des trois oranges.
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