« Au-delà
du « bien faire »
Et
du « mal faire »
Existe
un espace.
C’est
là que je te rencontrerai. »
Djalâl-ud-Dîn
Rumi,
Où
les mythes ont -ils donc pris naissance?
Données
du ciel en marche vers la terre?
Des
mots auraient péri , sans vie , sans un seul son ?
Dans
les dernières paroles de ceux qui
mouraient quand l’ humanité s’est éveillée au premier
degré de conscience ?
Que
pouvaient être ces dernières paroles ? Des interrogations
provenant de leur première angoisse métaphysique ?
Oui
, vous allez dire que j’empiète sur un domaine
où quelques uns bien meilleurs que moi sont allés si loin
que d'en parler me donne le frisson .
C’est
ma manière à moi de plonger avec le poète mystique
Djalâl-ud-Dîn Rumi, dans
un lieu intraduisible , non géographique ,
uniquement ouvert aux fous de la vie et
de la mort .
Dans
un agenda pour partie mutant en magnifiques petits mutants depuis
homo erectus jusqu ' au numéro uno de la conscience dont le cas le
plus unique fut l 'Homme du monde grec dont le discours
ordonné a été de penser avec un cerveau d' homme moderne .
Mythe ?
Comme
une envie d'amonceler des rêves à des réalités dont une
montagne de petites cruautés encombre l ' organe de la vue sans lui
laisser la vision enchantée du vertueux mot vie uni à la joie
de vivre sans jamais craindre la mort?
Alors
être mythique serait un être compromis entre un vivant et
un mort . dans cet espace indéfini dont le monde réel ne peut
se prévaloir et dont à ma connaissance personne ne pourrait
entrer sinon à être déjà un peu poète .
Mon
ami Frédéric Nietzsche me parle à sa manière, vient vers moi
avec vie mais sans le son donc avec la puissance de la pensée
soumise à l 'amitié d' un ciel qui s' avoue musical et doté de
tonnerres et de couleurs mais muet et sourd quand les amis
cherokees mènent leurs danses comme les ours de Mongolie .
Le
mythe s' envole et revient avec les hommes et les mortels du 21
eme siècle sans jamais perdre un seul de leur pouvoir de vérité
ou de mensonge .
Mais
les combats les plus rudes marient fumées et vanités uniquement
en variant du plus grand au plus petit sonneur de cloches
depuis une source angélique de minuscules asthmatiques
magiciens joyeux et bavards comme les pies du ciel .
Donc
mythe ou pas ; nous sommes les manipulateurs de nos pensées
sans en avoir le contrôle total car l 'esprit est un
consommateur de je et de soi dans la plus parfaite ignorance .
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