lundi 22 juillet 2013

Où les mythes ont -ils donc pris naissance? Djalâl-ud-Dîn Rumi,











« Au-delà du « bien faire »
Et du « mal faire »
Existe un espace.
C’est là que je te rencontrerai.  »
Djalâl-ud-Dîn Rumi,



Où les  mythes  ont -ils donc pris naissance?

Données  du ciel en marche vers la terre?
Des mots auraient  péri  , sans vie , sans un seul son ?
Dans  les  dernières pa­roles   de ceux  qui mouraient quand l’ humanité s’est  éveillée au premier  de­gré de  conscience ?
Que pouvaient être ces dernières paroles ? Des interro­gations provenant de leur première angoisse métaphysique ?
Oui  , vous  allez dire que j’empiète sur  un  domaine où  quelques uns bien meilleurs que moi sont allés si loin que d'en parler me donne le frisson .
 C’est  ma manière à moi   de plonger avec le poète  mystique Djalâl-ud-Dîn Rumi, dans  un lieu  intraduisible ,  non géographique , uniquement  ou­vert  aux fous  de la vie  et  de la mort .
Dans un agenda pour partie mutant en magnifiques petits mutants depuis homo erectus jusqu ' au numéro uno de la conscience dont le cas le plus unique fut l 'Homme du monde grec dont le discours ordonné a été de penser avec un cerveau d' homme moderne .

Mythe ?
Comme une envie d'amonceler des rêves à des réalités dont une montagne de petites cruautés encombre l ' organe de la vue sans lui laisser la vision  enchantée du vertueux mot vie uni à la joie de vivre sans jamais craindre la mort?

Alors être mythique serait un être compromis entre un vivant et un mort . dans cet espace indéfini dont le monde réel ne peut se prévaloir et dont à ma connaissance personne ne pourrait entrer sinon à être déjà un peu poète .
Mon ami Frédéric Nietzsche me parle à sa manière, vient vers moi avec vie mais sans le son donc avec la puissance de la pensée soumise à l 'amitié d' un ciel qui s' avoue musical et doté de tonnerres et de couleurs mais muet et sourd quand les amis cherokees mènent leurs danses comme les ours de Mongolie .

Le mythe s' envole et revient avec les hommes et les mortels du 21 eme siècle sans jamais perdre un seul de leur pouvoir de vérité ou de mensonge .
Mais les combats les plus rudes marient fumées et vanités uniquement en va­riant du plus grand au plus petit sonneur de cloches depuis une source angé­lique de minuscules asthmatiques magiciens joyeux et bavards comme les pies du ciel .
Donc mythe ou pas ; nous sommes les manipulateurs de nos pensées sans en avoir le contrôle total car l 'esprit est un consommateur de je et de soi dans la plus parfaite ignorance .

Aucun commentaire: