lundi 21 mars 2016

Coup de bambou de Knut Hamsun




J e flânais un 17 Mars d’ une autre année à la BN , ou plutôt je croyais flâner ,  je ne cherchais  rien  de  très  particulier .
   J’aurai voulu acheter tous les livres , les avoir tous  .Je repartais avec  Le Double de Dostoïevski, Le Zéro et l ‘ infini de Koestler ,et La Faim de Knut Hamsun ; Pour être  honnête , je croyais faire un choix alors que c‘est eux qui m’avaient choisie . Ça  fera  rire certains les  autres  savent .
Je n ‘avais jamais entendu parler de Knut Hamsun.
Mais «  Knut » résonna comme « coup »! Je commençai à le lire , lentement . Gide en a fait un héros , Je  naviguais à la godille en attendant un élément qui  me charme .   Au tiers du livre ,page 102 .-Je me mis à comprendre , à entrer dans le coup.

«  J ‘en reste là , là les yeux ouverts, étonné de ma trouvaille et je ris de joie . Et je me mets à parle bas , car on pouvait m ‘écouter et mon intention était de garder mon invention secrète .J ‘en étais arrivé à la complète folie d e la faim, j ‘étais vide et sans souffrance, et je ne tenais plus les rênes de ma pensée .J e réfléchissais silencieusement en moi même . Avec les sautes le splus extraordinaires de raisonnement , je cherche à approfondir la signification de mon nouveau mot »....

Ce Knut sans un rond , affamé, un sans-abri, un homme efflanqué ,
 tu parles d’ un héros !
Et Lumière!
Knut est assoiffé d’ amour, il le cherche dans tous les coins de rue, il en délire , il s’en vide autant qu ‘ il s’ en nourrit , il part en vrille,  il  en vient à  prendre le lecteur par l a main .  Délivrance !, Salut ! .
La folie de Knut «  était une faiblesse » mais «  il n ‘avait jamais perdu conscience » .

 Je refaisais surface après une plongée funeste dans le Pacifique ,
j ‘émergeai sous l ‘ ondée de la douceur , je découvrais mon mot moi aussi , ce n ‘était pas celui de Knut : « KUBOA » c ‘en était un  autre. Je flottais à nouveau , je marchais sur les eaux , comme l ‘autre !Je me tirais des réels et des virtuels des Jonon ,des Janon,et des Janus .
Coup de bambou pour moi , je vivais la fin du livre dans une apothéose innommable .

Aucun commentaire: