En attendant d’en savoir davantage sur Toi.
Il y avait longtemps que les talmudistes
talmudaient, que les moines fondaient en méditation sous leur
capuchon, que les nonnes se jetaient à plat ventre bras en croix sur
les dalles froides de leurs couvents, que la voix des muezzins
résonnait dans le ciel d’Allah, tous intermédiaires, tous
missionnés, tous savants de la Parole.
Parole, image, saintes ou pas fallait bien aller à
la source sous peine de magnifier un Dieu ménagé, engagé, nourri,
emprisonné uniquement par des artistes.
A fouiller dans la mémoire du Christ, errer à
travers les Évangiles trouverai-je enfin une vérité une trouée
dans l ‘étamine dont je suis faite ,truffée d’ entités
mosaïques des nombres parfaits du chiffre zéro , de manœuvre en
manœuvre, de scénario en scénario, une image de Dieu s’était-elle
créée en moi ? Avais-je lu et entendu la Parole ?
Existait-Il au plus creux d’ un fratras de mes moi ?
Les gardiens de la mythologie grecque avaient eu des
relations innocentes charnelles et miraculeuses avec les raisonneurs
des sentiers de la connaissance. Je les soupçonnais d’avoir été
immensément ingénieux pour avoir incité les réalisateurs des
grands cinéastes du monde américain à devenir l’agitateur number
one de ces nominés impérissables, démesurément gentillets
prêts à épandre leurs indigences mentales, visages rafistolés,
cramponnés à leurs oscars qu’ils gobent comme des confettis de
l’Olympe. Nuée d’angéliques montures précuits des cieux de
Hollywood, à musarder dans les agences les mieux rétribuées d’un
monde sans mystère et sans art.
Chez les Dieux du monde grec ni ange ni démon.
Gérant une armée de terre de merde l’air,
montagnes dunes ruisseaux mers immensités ardentes menant un combat
aventureux mirent leur génie à contribution. Dans un élan lumineux
au rythme andalou, brassant des combats de cendres, tous animés par
un marivaudage d’adultes ils semèrent la panique chez les
habitants des nuées de l’Olympe et mirent le feu au mot oracle.
Dans les ravins et les replis du fameux rocher et
plus haut encore à en crever les nuages, ingénument
merveilleusement ce fut Apollon qui se manifesta le premier : «
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et
la Parole était Dieu ».
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