jeudi 10 mars 2016

En attendant d’en savoir davantage sur Toi.






En attendant d’en savoir davantage sur Toi.

Le ciel pendait de tous les côtés.
Il y avait longtemps que les talmudistes talmudaient, que les moines fondaient en méditation sous leur capuchon, que les nonnes se jetaient à plat ventre bras en croix sur les dalles froides de leurs couvents, que la voix des muezzins résonnait dans le ciel d’Allah, tous intermédiaires, tous missionnés, tous savants de la Parole.
Parole, image, saintes ou pas fallait bien aller à la source sous peine de magnifier un Dieu ménagé, engagé, nourri, emprisonné uniquement par des artistes.

A fouiller dans la mémoire du Christ, errer à travers les Évangiles trouverai-je enfin une vérité une trouée dans l ‘étamine dont je suis faite ,truffée d’ entités mosaïques des nombres parfaits du chiffre zéro , de manœuvre en manœuvre, de scénario en scénario, une image de Dieu s’était-elle créée en moi ? Avais-je lu et entendu la Parole ? Existait-Il au plus creux d’ un fratras de mes moi ?


Les gardiens de la mythologie grecque avaient eu des relations innocentes charnelles et miraculeuses avec les raisonneurs des sentiers de la connaissance. Je les soupçonnais d’avoir été immensément ingénieux pour avoir incité les réalisateurs des grands cinéastes du monde américain à devenir l’agitateur number one de ces nominés impérissables, démesurément gentillets prêts à épandre leurs indigences mentales, visages rafistolés, cramponnés à leurs oscars qu’ils gobent comme des confettis de l’Olympe. Nuée d’angéliques montures précuits des cieux de Hollywood, à musarder dans les agences les mieux rétribuées d’un monde sans mystère et sans art.

Chez les Dieux du monde grec ni ange ni démon.
Gérant une armée de terre de merde l’air, montagnes dunes ruisseaux mers immensités ardentes menant un combat aventureux mirent leur génie à contribution. Dans un élan lumineux au rythme andalou, brassant des combats de cendres, tous animés par un marivaudage d’adultes ils semèrent la panique chez les habitants des nuées de l’Olympe et mirent le feu au mot oracle.

Dans les ravins et les replis du fameux rocher et plus haut encore à en crever les nuages, ingénument merveilleusement ce fut Apollon qui se manifesta le premier : «  Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ».





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