dimanche 10 avril 2016

« Panama Papers »


 
Même  dans mes rêves les plus fous, je n’aurai  jamais eu la  faramineuse  idée  de lui parler .
Mais un jour  je fus invitée à descendre dans un hôtel dans le monde des fous de NYC.
Là  , dans l’art de la plus haute  musique , avec mon amie la marquise  de La  Bouraniere  dont l’amitié  ne me donnait  aucun privilège  sinon la vue de  son balcon sur Park, je  fis une  unique  expérience .
C’est donc  de  ce magnifique point de vue  que je me jetais  du  monde  des money-people  dans le juncky monde des monkey-bankers. Ainsi je marchandai  le mot de people pour le mot de banker.

.Avec mon  envie d’être  marquise sans  avoir la moindre  goutte de sang  bleu je  joignais l’ insolence et la naïveté des marins d’eau douce à l’art du monde des nomades  du désert du Sahel.   Mais  quand  je  vis la hauteur  des balcons , je fus prise  d’ un vertige analogue à  un crack boursier et  je me mis à planer mettant Dieu  et ses  saints  dans ma course à la même  vitesse que mon adresse à me jeter  dans la mer des grands jongleurs en habits de lumière .

Je crus à la démence quand je m’entendis  dire ; « Ma chère   nommée « Personne », ne  donnez pas  au ciel  l’arme mondiale du nombril de la finance en laissant la marquise dans son joli  pétrin, rien ne serait plus injuste ,car nous ne disposons que peu de compartiments dans nos coffre-forts et  les places  sont extrêmement  chères. 
Alors  un son divin  souffla dans mes oreilles et  je fus sur le champ  transportée  sur un coussin  de velours jusqu’ au ciel  de ces créatures dans leurs habits de lumière de Panama-Land avec un cordon rouge  et or atour de ma romaine personne car  dans  mon étourderie, j’avais oublié  de me faire naturaliser comme  eurasienne avec un  nom  de marquise de gare de  triage .

A mon grand étonnement, une étoile de bienvenue me prit par le cou  et en deux coups de cuillère à pot, me fit pénétrer au paradis du vertige  des banquiers de Rut- and- Coop .
Quel contraste  émerveillé  dans ce jeu de lumières  argentées. Sur un sommet de pièces  en demi  lune, on me fit porter un chapeau de couleur  verte en papier moiré avec  des numéros  de couleur or et argent ,revêtue d’ un châle araméen en toile de jute au lieu de la guenille que je portais . .
Dans  cet accoutrement , vue  dans un miroir à la demande d’ un ange , je  fus introduite  devant Dieu Lui-même .
Et   quoi?
M’ordonnant de m’armer  de courage, Il me dit : « Tu viens de voir un monde nouveau dont tu es le maitre  car tu es  ton Dieu et tu ne le savais pas »…..

Aucun commentaire: