Sviatoslav Richter plays Chopin Scherzo
no. 2 Op. 31
Chopin -S.Richter- scherzo en si bémol
mineur, Aimer à La Vie-à -La -Mort. Ne jamais se séparer d’ un
être de chair ou d’ esprit, ne jamais le laisser s’éloigner .
Scherzo d’ un magistral passage entre vie et mémoire de vie,
perte du souffle de l ‘homme fragile, blessé ,vibrant de ses
blessures .
Destin, fièvre, étourdissement
,souffles et âmes mêlés de Chopin et Richter inséparables pour
une nuit enchantée . Les quatre premières notes après le fa
.............la -si-ré- fa- sont les réductions de toute la
suite en majeur ,car la tonalité est répartie en quatre en octaves
de vies et de cris de prières de réponses d’ interrogations ,
nombreuses ardeurs de nomades dans une vie courte ,. Perdre la voix à
la veille de sa mort est déjà perçu dans les magiques quatre
notes du début . Vif est le maître mot de ce scherzo dont la vie
entière est jouée par les glissandos de la valse des notes
rageuses perdues dans le mot Scherzo .
J’ ai entendu Richter jouer ce
scherzo au Festival "Les Nuits d'Alziprato"au couvent de
Corbara en Corse du temps de Henry-Louis de La Grange, une nuit
d’été. Était-ce la magie du lieu de ses hôtes, j ‘ai encore
en moi les premières notes ..la -si- ré- fa- suspendues après le
fa premier comme si notre vie à tous dépendait de cette blanche
avant de sombrer dans le vide du triolet . Sensation de l ‘ unique
, de l ‘ incomparable, de l ‘ homme tremblant d’ angoisse tel
que nous l ‘avons vu ,tel un impérissable attachement .
Mais qui sait le chemin qu ‘ a pu
prendre un souvenir magistral ?
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