vendredi 8 avril 2016

Sviatoslav Richter plays Chopin Scherzo no. 2 Op. 31





Sviatoslav Richter plays Chopin Scherzo no. 2 Op. 31
Chopin -S.Richter- scherzo en si bémol mineur, Aimer à La Vie-à -La -Mort. Ne jamais se séparer d’ un être de chair ou d’ esprit, ne jamais le laisser s’éloigner . Scherzo d’ un magistral passage entre vie et mémoire de vie, perte du souffle de l ‘homme fragile, blessé ,vibrant de ses blessures .
Destin, fièvre, étourdissement ,souffles et âmes mêlés de Chopin et Richter inséparables pour une nuit enchantée . Les quatre premières notes après le fa .............la -si-ré- fa- sont les réductions de toute la suite en majeur ,car la tonalité est répartie en quatre en octaves de vies et de cris de prières de réponses d’ interrogations , nombreuses ardeurs de nomades dans une vie courte ,. Perdre la voix à la veille de sa mort est déjà perçu dans les magiques quatre notes du début . Vif est le maître mot de ce scherzo dont la vie entière est jouée par les glissandos de la valse des notes rageuses perdues dans le mot Scherzo .
J’ ai entendu Richter jouer ce scherzo au Festival "Les Nuits d'Alziprato"au couvent de Corbara en Corse du temps de Henry-Louis de La Grange, une nuit d’été. Était-ce la magie du lieu de ses hôtes, j ‘ai encore en moi les premières notes ..la -si- ré- fa- suspendues après le fa premier comme si notre vie à tous dépendait de cette blanche avant de sombrer dans le vide du triolet . Sensation de l ‘ unique , de l ‘ incomparable, de l ‘ homme tremblant d’ angoisse tel que nous l ‘avons vu ,tel un impérissable attachement .
Mais qui sait le chemin qu ‘ a pu prendre un souvenir magistral ?

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