Premiers
pas .
J’avais quatorze ans
Les
coudes sur la table dans le soleil du samedi après-midi je
fermais les yeux de bonheur et je voyais des choses . Au moment de
rendre ma copie j’éprouvais l’ inquiétude et la revanche de
la paresseuse qui avait su capter le merveilleux insaisissable d' un
après-midi sans fin .
Au
cours de mes échappées secrètes dans le vieil Oran, incontrôlée
délestée, je m ‘envolais par le vitrail d’ un temple où
sans retenue, avec la légèreté d’une note à peine effleurée,
je recueillais toutes les effluves de ce qui sera mon cheminement dans un petit monde du sourire .
C'est à mes désobéissances
que je dois l ‘ébauche d’un geste pris à mon insu pour le reste
de ma vie .Image et mirage me menèrent avec instabilité indubitablement à la maladie de l ‘artiste venue en nomade de l’Ouest de la côte algérienne
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