– Roménia
Mon cher Socrate,
Mes dorures dans mon palais partent en
quenouilles et je suis tellement agitée par les gagatismes de ton
cher compatriote Papandréou que mes joues sont en feu et mes euros
en papier mâché du plus vilain doré qui soit. Je ne vois pas
comment je peux me tirer de ce malabar de dromadaire. Donc, cher ami,
donne moi un message à faire passer à mes amis de RDT pour les
délivrer de cette affreuse mélasse où je sens qu’ils marinent.
– Socrate
Bien chère amie, ne va pas croire tout
ce que tes sommités te racontent.
1. Les miens ne sont ni marteaux ni
enclumes, ils ne peuvent ni mener un état en marche arrière ni
monter au Parthénon en patins à glace. Rien de plus humiliant pour
les héritiers de la Démocratie que de jouer aux Oranais de la
colonisation sans pouvoir se regarder comme les habitants de deuxième
catégorie de leur pays.
2. Ma charmante amie, arrête de me
hameçonner dans le marais des orties de ce moratoire de ma mère
patrie ; je suis époustouflé par la maladresse de ton
intervention ; celui que tu appelles chameau est en réalité le
mari d’une très belle jeune femme qui serait outrée de te voir si
grincheuse, toi qui as eu de si beaux amants !
– Roménia
Même les amants les mieux intentionnés
sont parfois rompus à la manie du tord-boyaux. Quel jeu de dupes est
en train de se magouiller ?
– Socrate
Une jolie pagaille européenne à la
manière d’un jeu de quilles sans boules, visées de loin avec un
flingue de mortier à pompe manipulé par trois rogatons de chefs
dominés par le mot vengeance du rat contre le chat.
– Roménia
Mon cher philosophe, tu es meilleur
pour raisonner que pour mener un moratoire au but ! Donne-moi ta
bénédiction pour dire à mes amis de RDT la garantie que leur magot
d’amateurs de rêves peut bien se transformer en radeau de la
méduse.
– Socrate
Jeune lumière de pacotille, rien de
plus jouable qu’un joint de grain de poivre pour argumenter un
traité de manipulation véreux sans Merkel et sans ton nain de
Président.
– Roménia
Tu me prends pour une salade, alors que
je ne suis qu’un jouet de ton imagination…
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