Je
peins des masques
À
l‘écoute des sages du désert africain qui
ont fait de moi une amoureuse de leurs sables je traverse certains de
leurs lieux où l’ œil est absent.
Subjuguée
par leurs masques je peins des masques .
À
l’intérieur du bleu rien que du bleu comme un ciel qui regarde le
masqué qui lui montre ce qui lui a échappé de lui-même, qui lui
dit de courir vers cet étranger de l’aimer pour jouer la vie
en somme .
Une
fois, j’ai cru que ma chair avait
imprégné ces masques pourtant virtuels . Je
ne dirai pas que ma chair est restée collée au masque cette seule
idée me fait froid dans le dos, seulement
j ‘ai dû passer par une phase longue et
douloureuse pour m’en détacher, les
rejeter et faire face à la partie jumelée de ma vraie nature,
celle qui sait marier joie et douleur ,magie et vérité, chair et
soies dans les draps de l’ ivresse.
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