dimanche 31 juillet 2016

le 11 août 1956 -Jackson Pollock tire un trait .






Illustration 1 :








le 11 août 1956 -Jackson Pollock tire un trait .
Ce qui peut-être apparaître comme une confusion de trait est une illusion. Rituel .Strates . Sanctification à coups de pinceaux .
Temps comptés .
Gagner du terrain .
Êtres éclatés , lignes ordonnées , vagues embrouillées, maillages ratés comme on parlerait d’ une vie éclatée en sanglots secs après quelques éclats de rire jaune et bleu.
Toiles clouées au sol .


 Pinceaux  desséchés  encore collés dans une vieille boite de conserve ; quête et enquête dans l ‘absurde d’ une réalité échappée d’un mégot craché .

Murmures d’artiste :
-Peindre et arpenter des routes animées de croix où bêtise et intelligence mutisme et montagne de regards se sont abattus sur mes épaules pendant que j ‘étais agenouillé sur mes toiles . En aucun cas tes mains ne me regarderaient avec la même violence que ces contacts indiens qui m ‘ ont brisé le cerveau .



Est-ce son art qui l ' imbibe ? Á se débattre pour émerger comme on surgit d’ un tas de ferraille ou de vapeurs d’ alcool quand la toile toujours fixée observe le dompteur interdit d’ un geste futur .
« I can control the flow of the paint," Pollock contended.
« There is no accident »

Les Indiens dessinaient sur le sable .
« Having the canvas on the floor I feel nearer, more a part of the painting.
This way I can walk around it, work from all four sides
and be in the painting, similar to the Indian sand painters of the West »
  Jackson Pollock

C’est peu dire de regarder cette agitation de substances de vies à peine séchées éberluées d’une immédiateté soustraite à un geste suspendu for ever .


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