Un
vol de harpies tournoient au dessus de moi, je les avais prises pour
les moineaux de Saint-Sulpice .
Les
signes ne trompent pas .
Le
premier pas est en route, le second perd pied, le troisième passe la
barre et remonte le courant dans la matrice intemporelle du Temps.
Cette plongée en eaux profondes me ramène à cet étranger de soi
que l’on prend pour l’autre .
Chapitres
et concertinos dans un balancier de l‘extrême à l‘extrême ,
d’une
douceur ambiguë à une violence jolie .
Ce
sont mes dernières heures frivoles.
Un
état de choc m‘attend.
Qu‘il
fasse jour ou nuit cet insaisissable Dieu, visible invisible par
intermittence que chacun se trimballe, sans faire de sur place trop
longtemps, cet être supérieur dont je me demande encore quel est ce
volatile, peut laisser penser qu’un Michel- Ange a vu la vertu du
monde céleste pendant que je ne voyais qu’un amas de couleurs
plutôt bien chiadées. C’est dans ces conditions, sans longue
vue, sans microscope que la bête visant au delà de la ligne de
flottaison, que l‘artiste qui pensait avec des doigts en
couleurs se releva en habit,ignorant de sa foi,fol sans coiffe, se
redressa en souplesse, pensant Dieu m’aime !
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