jeudi 27 octobre 2016

Un vol de harpies tournoient au dessus de moi, je les avais prises pour les moineaux de Saint-Sulpice .

Un vol de harpies tournoient au dessus de moi, je les avais prises pour les moineaux de Saint-Sulpice .
Les signes ne trompent pas .
Le premier pas est en route, le second perd pied, le troisième passe la barre et remonte le courant dans la matrice intemporelle du Temps. Cette plongée en eaux profondes me ramène à cet étranger de soi que l’on prend pour l’autre .

Chapitres et concertinos dans un balancier de l‘extrême à l‘extrême ,
d’une douceur ambiguë à une violence jolie .
Ce sont mes dernières heures frivoles.
Un état de choc m‘attend.
Qu‘il fasse jour ou nuit cet insaisissable Dieu, visible invisible par intermittence que chacun se trimballe, sans faire de sur place trop longtemps, cet être supérieur dont je me demande encore quel est ce volatile, peut laisser penser qu’un Michel- Ange a vu la vertu du monde céleste pendant que je ne voyais qu’un amas de couleurs plutôt bien chiadées. C’est dans ces condi­tions, sans longue vue, sans microscope que la bête visant au delà de la ligne de flottais­on, que l‘artiste qui pensait avec des doigts en couleurs se releva en habit,ignorant de sa foi,fol sans coiffe, se redressa en souplesse, pensant Dieu m’aime !

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