mardi 27 décembre 2016

Shakespeare à la sauce hollandaise, according to Mme Nathalie Vienne-Guerrin !





Nathalie Vienne-Guerrin spécialiste de Shakespeare et initiatrice du projet « New Faces », lancé cette année pour le 400e anniversaire de la mort du poète.




Certes, Madame Nathalie Vienne-Guerrin est une  éminente professeur en études élisabéthaines à l'Université Montpellier III. Pour ma part je m ‘en tiendrai à la triste et innommable réalité que  l’Europe  se paye aujourd hui   sans  qu’une  seule heure ne passe sans qu’une famille ne soit anéantie  par l’atroce cicatrice  de jeunes filles  violées, de policiers caillassés, brûlés  de jeunes  Juifs  agressés d’ innocents massacrés.

Nous  lui  sommes  cependant reconnaissants de nommer «  terroristes » ceux  qui  ont perpétré les attentats de Paris et de Bruxelles.   And  then , she get  nuts ,elle déraille  quand  elle les  tient pour «  jeunes  et fragiles »  se laissant  mollir jusque  dans   le discours attiédi des hommes de  télévision pendus aux basques  du trio  infernal au tambour fracassé  d’ une Ministre à peau de tigre . 


« Les jeunes »…..qui  seraient  dans  la  désespérance  d’un  pays    il  suffit  de buter  sur un caillou , de  s’appeler Mohamed pour  devenir  un estropié de notre histoire .

Moi, ça  me fait  étrangement penser  à un grand égarement de la pensée de  Madame  Nathalie Vienne-Guerrin qui  «   bouffonne » avec  légèreté , humour  anglais  transvasé  à la française peut-être, confondant la  colère  d’ un « character » shakespearien  avec  les  attentats  meurtriers de  « jeunes fragiles », ramassis  de  furie  assassine  .




 




Les terroristes qui ont perpétré les attentats de Paris et de Bruxelles haïssaient une Europe qui, pour beaucoup d’entre eux, les avait vus naître et grandir. Quels textes de Shakespeare mobiliser pour penser l’origine de ces actes meurtriers et le travail à mener en amont auprès des plus jeunes et des plus fragiles ?

N. V.-G. : Macbeth, par exemple. Dans cette tragédie, le roi Macbeth attise la rancœur de deux hommes de main pour fomenter l’assassinat de son rival Banquo. Le premier meurtrier dit : « Je suis un homme (…) que les coups bas et les rebuffades du monde ont à ce point exaspéré que je suis prêt à tout, pour braver ce monde. » Le deuxième ajoute : « J’en suis un autre, si fatigué par les revers, si malmené par la Fortune, que je risquerais ma vie sur la moindre chance de l’améliorer, ou de m’en défaire » (trad. J.-M. Déprats). La désespérance de ces deux hommes est telle que, pour eux, vivre ou mourir revient au même. Cela fait étrangement penser aux kamikazes que l’État islamique recrute en surfant sur le sentiment de déclassement d’une partie de la jeunesse européenne. De même, dans Le Roi Lear, à la mort du fou, la société atteint le comble du chaos. Shakespeare nous rappelle que l’irrévérence et l’impertinence sont nécessaires et que s’en prendre à la figure du bouffon, comme les terroristes qui ont attaqué Charlie Hebdo, c’est remettre en cause les fondements de la vie en société.



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