vendredi 20 juillet 2012

Le méga nom de Dieu



 
Même  dans mes rêves les plus fous, je n’aurai  jamais eu la  faramineuse  idée  de lui parler .
Mais un jour  je fus invitée à descendre dans un hôtel dans le monde des fous de la  ville de NYC.
Là  , dans l’art de la plus haute  musique , avec mon amie la marquise  de La  Bouraniere  dont l’amitié  ne me donnait  aucun privilège  sinon la vue de  son balcon sur Park, je  fis une  unique  expérience .
C’est donc  de  ce magnifique point de vue  que je me jetais  du  monde  des money-people  dans le juncky monde des money-bankers.  C’est  ainsi que je marchandai  le mot de people pour le mot de banker
.Avec mon  envie d’être  marquise sans  avoir la moindre  goutte de sang  bleu je  joignais l’ insolence à la naïveté des marins d’eau douce à l’art du monde des nomades  du désert du Sahel.   Mais  quand  je  vis la hauteur  des balcons , je fus prise  d’ un vertige analogue à  un crack boursier et  je me mis à planer dans un méga rire, mettant Dieu  et ses  saints  dans ma course à la même  vitesse que mon adresse à me jeter  dans la mer des intérêts mondiaux de Wall-Street.
 Dans un élan   de  démence , je m’entendis  dire ; « Ma chère  madame  nommée  personne , ne  donnez pas  au ciel  l’arme mondiale du nombril de la finance en laissant la marquise dans son joli  pétrin, rien ne serait plus injuste ,car nous ne disposons que peu de compartiments dans nos coffre-forts et  les places  sont extrêmement  chères. 
Alors  un son divin  souffla dans mes oreilles et  je fus sur le champ  transportée  sur un coussin  de soie jusqu’ au ciel  des banquiers  de Wall-street avec un cordon rouge  et or atour de ma romaine personne car  dans  mon étourderie, j’avais oublié  de me faire naturaliser comme  eurasienne avec un  nom  de marquise de gare de  triage .
A mon grand étonnement, une étoile de bienvenue me prit par le cou  et en deux coups de cuillère à pot, me fit pénétrer au paradis du vertige  des banquiers de NYC.
Quel contraste  émerveillé  dans ce jeu de lumières  argentées. Sur un sommet de pièces  en demi  lune, on me fit  donner un chapeau de couleur  verte en papier moiré avec  des numéros  de couleur or et argent et je mis  avec un châle araméen en toile de jute avec une guenille sur  mon corps .
Dans  cet accoutrement , vue  dans un miroir à la demande d’ un ange , je  fus introduite  devanr Dieu Lui-même .
Et  devinez  quoi?
M’ordonnant de m’armer  de courage, Il me dit : « Tu viens de voir un monde nouveau dont tu es le maitre  car tu es ton Dieu et tu ne le savais pas »…..

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