mercredi 26 juin 2013

Voyage entre Beauté et Beauté avec Michel- Ange et Rokia Traore







  

« Opposant  au plafond  de la Chapelle Sixtine  une  sculpture négro  africaine, Elie Faure  en 1935 : C'est elle qu  obéit le plus étroitement aux préoccupations  rythmiques  qui  sont à  l ' origine même  de  l' œuvre d'art quelque que soit son apparence et sa  destination .Elle est  complémentaire  de la danse de la musique et de l 'architecture  par sa forme , sa  couleur  , son décor symétrique , son groupement arbitraire des  éléments naturels  , son refus obstiné  d' imitation  pure  et  simple, sa facilité illimitée d' évocation de la réalité et du rêve  confondus , elle  dénonce une variation entièrement inédite dont le rythme  seul constitue le véritable  sujet .Elle  reflète  l  ordre  cosmique  sans même  le  discuter ».

Je  me propose   d' aller  toujours plus  avant dans la pensée  de Elie Faure  cet amateur  fou de l 'art , des artistes ..
Il  m ' a paru logique le  citant et le  re-citant  de  m 'adresser   à celui  que Elie Faure  met  en cause  , Michel Ange  lui  même souhaitant lui  voir faire  un saut  et répondre à celui pour  qui «  vivre est encore trop  peu » .

Je relis cette  partie du texte de Elie Faure une fois de plus 
.Ce ne sera pas  la dernière . A chaque re-lecture je  revois  l'unicité magnifique de l'Œuvre au plus  haut d' un monument sacré , de  chaque  personnage , leur  magnifique  douceur ou leur pureté  dans un jeu de lumières  immergées dans une musique  qui reste  à inventer dans l'œuvre de Michel-Ange , le  master des lignes  de la vie  dans des arts  qui manipulent les corps sans les animer autrement que par les  dimensions de la vie qui, à ma connaissance ne réside que  dans l 'art des  dynamiques via « antar » et « entar » dans le  cartilage et  l ' initiation au plus profond des  hommes  et  des femmes 
.Dans ce  contexte de magie des courbes  et des complexités des  musiques magiques   de la mort et de l 'amour  , rien de plus  complet  qu' un chant  de beauté  et de vertu  du  couple  de l 'amitié entre Afrique e t   la  maîtrise d' un maître  de la mentalité du parti  de la Renaissance vers le mont du   trois millième siècle d' un art du  grand coma de la civilisation du plastique et de  l 'amour de la Real TV des nuls.

 

 Voici   ce que j 'a i pu capter du  Maître  :

-Michel Ange :
« Même  en étant au ciel  rien  ne m 'échappe , rien  ne marche mieux  que  cheminer dans les milieux agités du vague mugissement  de l 'art  du magic  circus ; donc même 
dans les nimbes  la vie  est partout .Je suis  en accord avec la partie  de mon artistique  démesure dans les corps  que j 'ai dessinés sur le plafond e la Chapelle Sixtine qui est le monde des  mages  et  des agneaux  de la Renaissance  qui  ont été les vénales  dorures de  mon univers de monteur  de  marbres artistiques , du  mourir et du  renaître  dans  l 'amour du comparaitre  unis à la joie du nu au  masculin  et  au féminin peints  densément  et  donnant  l ' image  du  sentiment  de nommer de manière  muette  un  monde  des nomades du  plafond , de  nomades muets  en muses ardentes et joueuses  du même  génie unique   que Rokia Traore  comme  au  commencement  de l a genèse , il y  eut  un jour  et  ue nuit . Mais  au génie de Rokia il faut ajouter la magie  du  monde noir à un son
et un  goût  pour  aimanter  les  hommes et les femmes  du  monde occidental  dont les règles désignant la civilisation mondiale  désignent  en même  temps la  fin d' un art dans  le monde  des morts et un  règlement  armé  d' une  manipulation des génies  enterrés par un  monde  de la vacuité du mot amour  de  l 'art  et non des artistes .Dans  cette  pensée toute vanité  et  toute  bondieuserie  est hors propos  car naguère ma mémoire des  voix  du ciel définissait des  arias  venant de la musique  des  sphères. Aujour d hi  je  mène  la  danse  .en  trente  mille petites  musiques  monumentales  juxtaposées comme  des pages d'  une partition magique  pareille à des myriades  de petites  fleurs  murmurant chacune  des poésie s en chargeant le  ciel de les harmoniser ventilant  les couleurs  de petites  pensées imitant  les  sons d es  marguerites , des  roses ;  des jasmins,  et  des  muguets dans  toute leur  pureté  »


L'artiste  que  je suis   sera pour toujours médusée à  se demander  dans quelle partie  de  soi  il faut  puiser  pour  accéder  ou  supposer  accéder  à la beauté d' une œuvre , sans savoir quel attribut accorder à « beauté » .
Douceur ? Violence ? Agression , Intelligence  de  la vision ? Voyage paradoxal   vers  le futur .

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