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Reçu à l'Elysée
Son dernier roman, Le pays du lieutenant Schreiber (2014) retrace l'histoire de Jean-Claude Servan-Schreiber, officier français et résistant au nazisme mais tombé dans un quasi-oubli. Comment cela est-il possible, s'interroge Makine qui, à l'instar des académiciens Alain Finkielkraut ou Max Gallo, s'inquiète d'un possible délitement de l'identité française et d'une perte de mémoire collective. Il avait déjà eu l'occasion d'aborder ce thème dans Cette France qu'on oublie d'aimer (2006) où il fustigeait la tendance française à l'auto-dénigrement.
Elu à l'Académie française, Andreï Makine devra être reçu par le président de la République, "protecteur de l'Académie", pour être considéré comme faisant vraiment partie de la Compagnie. Il devra ensuite patienter (pendant au moins un an) avant de revêtir l'habit vert et d'être officiellement reçu sous la Coupole. Un mot du dictionnaire lui sera alors attribué.
Celui de Hélène Carrère d'Encausse, également d'origine russe et secrétaire perpétuel de l'Académie, est "lexicographie". Le dernier reçu, Alain Finkielkraut a reçu le mot "variété".
En attendant l'intronisation d'Andreï Makine, un autre académicien, Marc Lambron, élu à l'Académie en juin 2014, sera officiellement reçu sous la Coupole le 14 avril prochain.
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