Un
jour, elle avait entrevu un quatuor , le cellist était
passionné , ça se voyait , cela l 'avait coupé de la réalité
des autres et elle, aspirée d' un coup dans un séjour où ni le
bonheur ni le malheur existait , happée, les bras au ciel , le
corps soustrait à toute loi ,toute raison , nue comme l ‘esclave
mourant d’ un Michel -Ange étourdi, vaporisée de bonheur
elle épousa Schubert et le quatuor d’un simple élan .
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