jeudi 1 septembre 2016

Épousailles schubertiennes



Un jour, elle avait entrevu un quatuor , le cellist était passionné , ça se voyait , cela l 'avait coupé de la réalité des autres et elle, aspirée d' un coup dans un séjour où ni le bonheur ni le malheur existait , happée, les bras au ciel , le corps soustrait à toute loi ,toute raison , nue comme l ‘esclave mourant d’ un Michel -Ange étourdi, vaporisée de bonheur elle épousa Schubert et le quatuor d’un simple élan .

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