jeudi 11 janvier 2018

Faut pas mélanger les plans




Vais – je prendre  le risque  d’ aborder  le poète  ?
Babord  ou tribord ?
Je  ne suis  que  la nomade qui  s’est dévoilée  pour  un  fils de marin , un savant  , de  surcroît , ce qui   n ‘arrange pas mes affaires  , je ne  sais  naviguer   qu ‘en mer de sables    et n ‘ai appris  de  la vie  que ce que j ‘ai pu  capter  ,  en   plein désert , à peine trois  ou  quatre  mecs   de passage, et puis le vent sans qui je reste coagulée .C’est dans ce moment que j ‘ai besoin de me regarder .Je lève les yeux au ciel et je questionne . Aurions nous d’autres yeux pour voir ailleurs ?   Pourquoi choisir d’ entendre cette flute à deux notes enchainées dont je ne peux dire si elles pleurent ou si elles se réjouissent , plutôt que Mozart ? L’immense vie s’infiltre en moi. Suis -je  » de ce monde ou dans ce monde « ?  Quelque chose de moi s’échappe de partout . La flute a ajouté une note à  ses deux notes . Je déplace ma chaise , au dessus de ma tête le ciel étoilé , multiple.


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