mercredi 16 mars 2016

Retour des Iles Kerguelen











Amendement No 1 de ma constitution , c'est être toujours prête à recommencer un autre moi -même sans toutefois me départir de mes vieilles guenilles  entre deux perfides moitiés de vue ayant chacune deux mondes farcis d'évidences moches et douloureuses dansant les mardis et mercredis entre deux pla­nètes , deux créateurs de virulences et de cruautés ondulant entre deux certitudes ,la nui­sante et la bienfaisante .
 Entre  de merveilleux bonds de vies me menant de matérialité en rêves , danses , rondes , mues et modalités promptement idéali­sées par deux mémoires noyées dans le même cerveau , je pus enfin montrer au monde entier le mode harmonique de ma vie.
 Reine ou démocrate , même la mariée la plus belle adoucie par les mots les plus charmeurs mit les voiles quand harmonie et royaume du malheur des hommes mirent un point d' orgue à son bonheur .
Un Ut mineur peut être un martyr pour une oreille initiée uniquement à l 'art des roues des moteur de chars de marine de guerre .
Un état de punition s' installa quand un jour ma vie prit un coup de gong dans cette même oreille . Des nuées d' ondes liées uniquement aux réalités géographiques chinoises, américaines, européennes provoquèrent un arrêt momentané des sons avec perte de mémoire dans une vie évidée , un corps perdu, une aven­ture gérant un mourant en laisse avant de le rendre à un autre corps .
 Ondes redites, relues , redistribuées avec angélisme, vindicte , vingt mille fois surmultipliées par des millions de Chinois , ondes vite dissipées par la marginalité de leur corpuscule .
Indéniable réalisation muselée par le phénomène Tianjin- Beijing-Jing-Jin-Ji dans la menaçante tentative de mettre cent trente millions de gens dans  cent trente millions de rêves dans  un conditionnement  rageusement musicalement vide agité par des millions de gens muraillés intégralement manipulés par un seul maître : le mythe du Grand Empire du Milieu .
 Une rame humaine ,un déferlement vital reliant trois villes en un délire pariétal  éliminant toute pos­sibilité de reposoir de 130 millions de personnes mendiant un espoir de naître dans un moule unique celui du nouveau maître du monde.
 C'est dans ce monde sans fin et sans commencement que ma mini- immensité , nue, perdue voyagea entre Réalité et Rêve pen­dant qu' une centaine de millions de paires d' yeux derrière leur vitre me menaçaient de disparaître .

Je viens  de me réveiller , tu es mon  premier  geste  de survie , je t'appelle , j 'ai besoin de ces fils de soie qui nous appartiennent ;je reviens d' un lieu où il n ' y avait pas de rues , pas de maisons, je n 'avais plus un seul moyen po
ur t' atteindre ,toi, le seul à pouvoir éteindre cette émotion incandescente .
J'étais une mémoire effacée, un état de non-lieu , l' état de mémoire d' une sonatine de Mozart sans le génie de ce compositeur divin .





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